jeudi 27 août 2015

"Les gens heureux lisent et boivent du café" de Agnès Martin-Lugand

Plusieurs fois à la librairie, la couverture de ce live m'a attirée,

Plusieurs fois j'ai regardé la 4ème de couverture :
" Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. " Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule. Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper... "
Plusieurs fois je l'ai reposé en me disant que ça devait être trop triste, alors donc non.

Et puis là, sortant de la lecture de plusieurs énormes pavés livres, j'avais envie d'un livre court et mes yeux se sont (re)posés sur celui-la.

L'écriture est légère, ce livre se lit très facilement, "un peu comme un Marc Lévy", me suis-je dis après quelques pages...

Ouais, ben en fait je n'étais pas loin, alors on peut oublier vite fait la tristesse et l'introspection, la complexité du processus de deuil, et tout ce que l'on imagine que l'on va lire, tout cela ne sert que de prétexte introductif à l'histoire.

Je n'ai pas cru du tout au personnage de Diane "ah mon Dieu je veux mourrir", "ah que mon voisin est un sale type", "ah mais en fait il me plait !" (en moins de 50 pages bien sur)
Pas plus à celui d'Edward (comme dans Twilight, me suis-je dis -mais sans aucun rapport en fait, là je diverge-), dont on ne comprend pas bien si c'est un sale type prétentieux obnubilé par son physique ou un artiste ténébreux incompris,
Sans compter l'ex copine machiavélique stéréotypée.
En fait, tout va plutôt vite, donc on ne comprend pas les changements radicaux dans les pensées et les actions des personnages, ça donne à l'histoire un effet "bâclé" et un manque cruel de crédibilité.

Sans compter que j'ai détesté la fin (qui se veut certainement "surprenante" dans le genre dedié !), mais ça c'est très personnel (et je ne vais pas spoiler !).

Le côté positif, s'il en faut un, c'est que ça se lit vite, facilement et sans prise de tête, une écriture qui privilégie les dialogues et les phrases courtes, c'est plutôt plaisant.

Je crois que c'est le genre de livre qui plaira à ceux qui aiment Marc Lévy ou Guillaume Musso, la construction étant assez similaire. 

Moi j'ai été déçue, sauf par le titre que j'aime beaucoup !


"Les gens heureux lisent et boivent du café" de Agnès Martin-Lugand

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